Témoignage d'Anthony
Posté : sam. 26 avr. 2014 23:49
Bonjour à tous,
un point important de la charte m'a échappé, et est peut-être à l'origine de ma disparition de la fonction MP... Celui du post dans la rubrique témoignage !
Je me suis certes présenté lorsque je vous ai parlé de mon projet, mais pas forcément à la bonne place...
Je suis donc Anthony, je viens d'avoir 24 ans et j'habite dans le département du Nord.
Passionné de musique, mon histoire rejoint celle de beaucoup d'acouphéniques et hyperacousiques... J'ai vu énormément de concerts dès mes plus jeunes années, sans forcément être très sérieux en termes de protections... Premier traumatisme auditif au Raismesfest 2006, festival orienté heavy metal, près de Valenciennes.
Légers acouphènes, etc. Bref, "rien d'alarmant" a priori... Je ne m'en suis pas préoccupé plus que cela... Mais au fur et à mesure que j'ai continué à voir des concerts, sans forcément me protéger pour autant, j'ai pris peur... J'étais en BTS, et la sonnerie du lycée commençait à me sembler agaçante... Mais bon, j'ai considéré cela comme psychosomatique... Bon, après tout, ces douleurs imaginaires... Je dois rêver !
Et puis j'ai commencé à jouer en groupe, à faire quelques concerts, le tout en me protégeant... J'avais l'impression que les choses se dégradaient, mais je renforçais mes protections... Mais surtout, en parallèle, je commençais à me renseigner sur les acouphènes et l'hyperacousie tout en saisissant de mieux en mieux l'ampleur de ce phénomène... Et là, j'ai pris peur... J'ai lu pas mal de choses sur l'ancien forum, sur celui-ci, et non sans constater l'existence de témoignages positifs... J'ai aussi vu jusqu'où les problèmes pouvaient aller (les cas troublants de sebmarillion ou Charlibabwa par exemple, et entre autres...)... Et bon, j'ai cessé la musique mais le mal était fait... J'ai arrêté afin de ne pas empirer les choses, mais j'ai pris conscience de leur ampleur.
Aujourd'hui, je suis donc hyperacousique moyen... Mes acouphènes sont légers et ne me gênent que lorsque je suis dans le silence absolu... Quant à l'hyperacousie, elle n'est pas un problème en toutes circonstances mais je suis tout de même victime de symptômes assez récurrents : aïe, la vaisselle ! Aïe, l'aspirateur ! Aïe, les crissements de frein dans la rue ! Bref, la circulation m'est devenue difficile à supporter sans bouchons... Je dirais même que les bouchons sont une extension de moi dès lors que l'on atteint le bruit chronique de certains boulevards (un boulevards lillois, quelle horreur !).
Je bannis les lieux bruyants, je ne fais plus de musique en groupe, et les conférences que je peux suivre de par mes études sont suivies parfois avec difficultés, en raison de l'amplification... Donc je mets des bouchons, et j'espère toujours ne pas subir les soucis de conduction osseuse et le danger du son amplifié qui semblent indubitables chez les hyperacousiques.
Je pense mieux vivre l'hyperacousie qu'auparavant, car j'ai mis en place les stratégies d'adaptation pour m'y accoutumer... En revanche, cela reste très inconfortable de vivre constamment avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête... La sirène de police ou de pompier... Le pétard qui explose, etc. Bref, tout accident sonore peut désormais largement faire basculer d'autant plus ma vie !
Donc je mets en place les choses nécessaires pour "faire avec", et je souhaite réellement travailler sur le sujet sous l'angle des sciences humaines et sociales.
un point important de la charte m'a échappé, et est peut-être à l'origine de ma disparition de la fonction MP... Celui du post dans la rubrique témoignage !
Je me suis certes présenté lorsque je vous ai parlé de mon projet, mais pas forcément à la bonne place...
Je suis donc Anthony, je viens d'avoir 24 ans et j'habite dans le département du Nord.
Passionné de musique, mon histoire rejoint celle de beaucoup d'acouphéniques et hyperacousiques... J'ai vu énormément de concerts dès mes plus jeunes années, sans forcément être très sérieux en termes de protections... Premier traumatisme auditif au Raismesfest 2006, festival orienté heavy metal, près de Valenciennes.
Légers acouphènes, etc. Bref, "rien d'alarmant" a priori... Je ne m'en suis pas préoccupé plus que cela... Mais au fur et à mesure que j'ai continué à voir des concerts, sans forcément me protéger pour autant, j'ai pris peur... J'étais en BTS, et la sonnerie du lycée commençait à me sembler agaçante... Mais bon, j'ai considéré cela comme psychosomatique... Bon, après tout, ces douleurs imaginaires... Je dois rêver !
Et puis j'ai commencé à jouer en groupe, à faire quelques concerts, le tout en me protégeant... J'avais l'impression que les choses se dégradaient, mais je renforçais mes protections... Mais surtout, en parallèle, je commençais à me renseigner sur les acouphènes et l'hyperacousie tout en saisissant de mieux en mieux l'ampleur de ce phénomène... Et là, j'ai pris peur... J'ai lu pas mal de choses sur l'ancien forum, sur celui-ci, et non sans constater l'existence de témoignages positifs... J'ai aussi vu jusqu'où les problèmes pouvaient aller (les cas troublants de sebmarillion ou Charlibabwa par exemple, et entre autres...)... Et bon, j'ai cessé la musique mais le mal était fait... J'ai arrêté afin de ne pas empirer les choses, mais j'ai pris conscience de leur ampleur.
Aujourd'hui, je suis donc hyperacousique moyen... Mes acouphènes sont légers et ne me gênent que lorsque je suis dans le silence absolu... Quant à l'hyperacousie, elle n'est pas un problème en toutes circonstances mais je suis tout de même victime de symptômes assez récurrents : aïe, la vaisselle ! Aïe, l'aspirateur ! Aïe, les crissements de frein dans la rue ! Bref, la circulation m'est devenue difficile à supporter sans bouchons... Je dirais même que les bouchons sont une extension de moi dès lors que l'on atteint le bruit chronique de certains boulevards (un boulevards lillois, quelle horreur !).
Je bannis les lieux bruyants, je ne fais plus de musique en groupe, et les conférences que je peux suivre de par mes études sont suivies parfois avec difficultés, en raison de l'amplification... Donc je mets des bouchons, et j'espère toujours ne pas subir les soucis de conduction osseuse et le danger du son amplifié qui semblent indubitables chez les hyperacousiques.
Je pense mieux vivre l'hyperacousie qu'auparavant, car j'ai mis en place les stratégies d'adaptation pour m'y accoutumer... En revanche, cela reste très inconfortable de vivre constamment avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête... La sirène de police ou de pompier... Le pétard qui explose, etc. Bref, tout accident sonore peut désormais largement faire basculer d'autant plus ma vie !
Donc je mets en place les choses nécessaires pour "faire avec", et je souhaite réellement travailler sur le sujet sous l'angle des sciences humaines et sociales.