Présentation

[steph138]

Bonjour à toutes et à tous.

Je me permet de venir auprès de vous, afin de partager mon expérience relative aux acouphènes.

Je suis né en 1975, 44 ans en cette année 2019.

Au mois de février 2019, un nouveau phénomène sonore à mon domicile à attiré mon attention, pendant une nuit qui était pourtant calme. Un léger ronflement s’est fait entendre dans la chambre, son était proche de celui que l’on peut entendre dans certaines pièces équipées de VMC, dont le moteur est audible à travers un faux plafond mal isolé.
Pourtant, mon domicile est ancien, et n’est pas équipée d’une VMC ni de faux plafond.

Les nuits suivantes, le phénomène étant présent lors des nuits, j’ai cherché si un appareil électrique était en défaut, par peur d’un court-circuit qui aurait pu mettre le feu au domicile. Après le résultat négatif de mes recherches, je me suis tourné vers mes deux voisins mitoyens pour leur demander s’ils avaient fait des travaux chez eux.
Résultats négatifs à chaque fois, mais c’est une de mes voisines qui m’annonce que ce que je connais ressemble à des acouphènes.

Je consulte alors mon médecin traitant qui identifie des tympans durcis et grisés, je ne connais plus le nom médical, et me prescrit une semaine de corticoïdes en cachet et pulvérisation nasale.

Le phénomène disparaît une quinzaine de jours, puis refait son apparition. De retour chez mon médecin traitant, j’obtiens une nouvelle semaine du même traitement, avec une lettre de recommandation pour consulter un ORL.
J’ai pu prendre RDV chez ce dernier quinze jours après la seconde visite auprès de mon médecin, le temps que les corticoïdes agissent à nouveau, puis connaître une nouvelle réapparition du ronflement parasite pendant la nuit.

Cette réapparition à connu un point culminant, où le son m’a réveillé en pleine nuit, avec une sensation de vibration dans tout le crane. A partir de ce moment, j’ai effectué mes propres recherches sur internet, où j’ai constaté que les personnes soufrant d’acouphènes cherchaient à les masquer au moyens de bruits colorés.
J’ai ainsi découvert les bruits blancs, roses et brownien, en alternant les deux derniers pour couvrir le ronflement, le bruit blanc étant trop aigu.

L’ORL à alors confirmé l’état des tympans que mon médecin traitant avait décelé, et détecte en plus une obstruction des voies respiratoires due à une déviation de la cloison nasale, ainsi que des filtres dans les sinus. L’ORL à alors renouvelé le même traitement, qui s’est avéré efficace pendant une période plus ou moins égale à deux semaines, à nouveau.

Lors de ma seconde visite chez lui, il m’informe que l’obstruction des voies respiratoires a enflammé un organe appelé « trompe d’Eustache », ce dernier servant à alimenter l’oreille interne en air frais, et équilibrer les pressions.
Il préconise une opération qu’il réalisera deux techniques : « septoplastie » et « turbinectomie » pour dégager le passage de l’air frais et désenflammer les organes touchés.

L’opération se passe bien, et il est vrai que je respire beaucoup mieux par le nez aujourd’hui qu’auparavant, avec la sensation de pouvoir inspirer un volume doublé avec moins d’effort. La première semaine post-opératoire me fait de nouveau entendre le ronflement, mais l’ORL me confirme que cela est normal, et les ronflements cessent.
La visite post-opératoire de contrôle auprès de l’ORL, réalisée un mois après l’intervention, confirme la réussite de son intervention : acouphènes disparus, meilleur ventilation lors de l’inspiration par le nez, et les trompes d’eustache fonctionnent à nouveau.

Hélas, au cours d’une nuit, le son parasite réparait, modifié, mais tout aussi envahissant. Peut-être un peu moins dans les graves et uniquement sur l’oreille gauche alors qu’il me semblait provenir des deux oreilles, au centre du crane, auparavant. Également, il semble accompagné d’une sensation de chaleur et de bouchon de l’oreille gauche.

Reprenant RDV chez l’ORL, il m’annonce que pour lui, tout semble correct, il qu’il va falloir chercher dans l’oreille interne au moyen d’un IRM. J’ai pris RDV auprès du service IRM, et doit revoir mon ORL.

Aujourd’hui il m’arrive d’entendre le son parasite en journée. La nuit, j’alterne entre l’écoute des bruits colorés roses et brownien au casque ou au moyen des enceintes hi-fi, selon l’efficacité de masque du moment.
Pour ne plus entendre l’acouphène, je dois complétement couvrir le pavillon de l'oreille avec la main. Hélas, il est difficile de tenir la même position une nuit entière.

J’ai essayé de rester le plus précis possible pour relater mon expérience. Bien entendu, je reste ouvert à toutes vos remarques ou conseils que vous serez susceptible de me fournir.

Merci d’avoir pris le temps de me lire.