Je suis désolé mais ce texte est un peu long et demande une lecture soutenue. Prenez le temps qu'il faut pour le lire. Les acouphènes m'ont appris qu'une pensée réduite n'était pas une bonne option, mais ça tout le monde le sait ! Bref après avoir enfoncer cette porte ouverte, entrons dans le vif du sujet : mon témoignage. Le sujet c'est moi
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Depuis quelques mois, j'avais déserté ce forum. Une idée comme une autre, estimant personnellement que le lire ou y intervenir ne m'était d'aucune utilité. Voilà peut-être un début de réponse à la grande question, que font les acouphéniques une fois leur habituation effective en place. Je viens de lire en diagonale ce nouveau forum (très pratique) et cette lecture vient de me confirmer encore mon idée première. Attention le fait que je dise cela n'engage que moi, et mon expérience de vie avec mes acouphènes. Je n'essaye pas de généraliser mon cas. On devrait tous en faire autant ici on éviterait bien des propos malheureux et n'aidant pas. Et je sais de quoi je parle, j'ai tenu des propos exagérés par le passé. Enfin soulignons encore une fois que le forum n'est pas l'association, seulement un outil proposé. Donc il peut en aider certain et d''autres pas du tout. C'est comme ça que ça me plaise ou pas, c'est comme ça.
Je fais donc partie des personnes pour qui l'acouphène ne représente plus un problème. Il fut un problème, il ne l'est plus. Pourtant j'entends toujours le sifflement comme aux premiers jours. Je n'ai rien fait de particulier en rapport avec mon/mes acouphènes. Je suis satisfait du niveau de connaissance acquise (ici et ailleurs) par rapport à ma problématique, je ne cherche plus à guérir, car je me suis rendu compte que cette idée était un leurre pour moi, en effet, aurait-il fallu que j'arrive à les faire cesser ou attendre qu'ils s'éteignent pour continuer à vivre ? La réponse est non car je n'ai rien trouvé de mécanique ou allopathique me permettant d'en finir avec eux.
Donc je me suis dit autant faire avec. Je sais c'est bizarre comme idée, mais c'est la seule que j'ai trouvé qui soit a peu près réalisable et qui me parle. Une idée, c'est bien mieux quand elle vous parle. Et quand elle vous parle c'est encore plus facile d'y croire et d'augmenter la motivation à croire en elle. Je vous livre cette avant dernière phrase car elle représente assez bien la manière dont j'ai abordé les acouphènes. Bon mais une idée ne fait pas tout, je n'irai pas jusque là, pourtant elle aide aussi. Tiens tiens mon cerveau ressemble à une passoire, siffle comme une bouilloire, grésille comme une télé, souffle comme un pc sous Windows, la carte son est en dolby 12.12 et le stand-by est HS. Mais il y a de nouvelle connexion à tout moment. C'est peut être ça la plasticité neuronale. Bon on s'en fout de savoir comment ça marche ou la théorie du pourquoi, du moment que l'on commence à le vivre c'est bien mieux. Je dis ça parce le discours scientifique me pompe et me passe par dessus la boite à synapse. Je n'ai pas été éduqué avec un discours rationnel, et je pense que c'est cela qui m'aide aussi dans ma manière de voir les choses. Mais le fait que je m'en foute ne regarde que moi, c'est comme ça, il y a des esprits cartésiens et d'autres pas.
Je ne sais pas comment vous parler de mes acouphènes (nombreux et fluctuants) et je suis bien obligé de rester dans le flou. On pourrait croire que c'est parce que j'ai des acouphènes faibles en puissance que j'arrive à ne plus ressentir les acouphènes comme un problème. Mais c'est réduire un peu rapidement la besogne. Au démarrage c'était vraiment un problème et comme mes acouphènes n'ont pas changé dans leur fréquence et intensité depuis leur apparition, pourquoi cela n'a t-il pas été plus rapide pour les faire miens ? J'avais lu quelque part 16 à 18 mois de délai pour y arriver dans le meilleur des cas. Vous voyez le problème, c'est que dans mon cas c'était pas la bonne information.Cela fut plus long, c'est tout. Bref une information inutile que j'avais transformé tout seul en "si c'est plus long c'est que c'est grave". Oui c'est une idée qui ne tient pas la route, pourtant on a plein des idées comme ça ! Des idées à la c.. qui font que l'on se plante tout seul. Besoin de personne pour ça, une mauvaise info et hop on en fait quelque chose de mauvais pour soi. Mon conseil c'est méfiez-vous de vous même, tout en sachant qu'il faut quand même avoir confiance en soi. Je sais c'est antagoniste, mais c'est comme ça. Et des mauvaises idées qui ne me convenaient pas j'en ai eu - Tiens vous aussi ?
Je viens de témoigner de mon acouphène, bien installé au chaud dans mon cerveau depuis 5 ans. J'en parle d'une manière étrange pour certain. Mais c'est ma manière à moi d'en parler et de les vivre ainsi. Il reste que ma manière est la bonne pour moi et me permet de vivre. Je ne viens pas narguer les uns, ni proposer de solutions, ni dire faite comme moi ou faites ainsi. Ni dire que c'est facile ! J'aimerai simplement que mes propos soit pour certain une autre façon de voir les choses. Peut-être cela peut-il leur venir en aide. Je ne fais pas d'optimisme forcé mais je ne tiens pas non plus de propos alarmistes. Mon témoignage n'est pas non plus ce qu'il n'est pas et ne vient pas nier ou mettre en doute la douleur des parcours de vie de certain d'entre-nous.
Enfin à ceux qui souhaitent savoir comment je suis parvenu à ce résultat, je dirai que c'est un travail personnel (et aussi sur les dents, mais même avec mes nouveaux implants, ce n'est plus comme avant, le mal est fait c'est comme ça) . J'espère que dans ce fil de discussion à venir, je ne lirai pas de polémiques sur mes propos, car croyez bien ce n'est pas l'objectif de ce témoignage. Pourquoi ces réserves sur les polémiques ? Car je sais que certain de mes propos pourraient déchainer les passions. Mais que l'on se comprennent bien c'est mon histoire, j'avais envie de la partager avec vous. C'est comme ça, juste quelques pensées blanches et roses dans notre monde de pensées souvent très noires.
En conclusion, et pour être honnête, je dis que l'acouphène n'est plus un problème. C'est une formule pour dire que ce n'est plus un problème prioritaire. Si ce n'était plus vraiment un problème à 100 % vous ne liriez même pas ce témoignage
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Allez, je vous laisse, croyez en vous et en ce qui vous est le plus utile !
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